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Les naturalistes, qu’ils soient amateurs ou professionnels, constatent, depuis plusieurs années, une baisse sensible des densités de population de reptiles. Dans les cas extrêmes, leur disparition pure et simple est observée. Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour expliquer ce constat. Parmi elles, notons : la destruction physique des habitats (déforestation, suppression des haies, assèchement des zones humides, urbanisation…) et la pollution des sols et des eaux. Cependant, certaines régions, caractérisées par une conservation des milieux et l’absence de culture intensive, abritent d’importantes populations de reptiles. C’est le cas des marais situés à l’ouest du département de Charente-Maritime. |
Photo 2 : Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus) Jojo, un gros mâle. Pour ceux qui désirent connaître son histoire, il vous donne rendez-vous à la page « cycles d’activité »
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Les densités de population de serpents sont étroitement liées à celles de leurs proies ainsi qu’à la présence et l’abondance de lieux d’hibernation et de reproduction. Quand, pour des raisons particulières, un site possède ces différents avantages, les densités peuvent y être particulièrement élevées. C’est le cas de Brouage, village fortifié situé au cœur des marais du même nom (bandeau). |
Photo 3 : Couleuvre vipérine (Natrix maura) | Depuis 1995, un suivi du peuplement ophidien inféodé aux remparts de Brouage est effectué. Cette étude permet de recueillir de nombreuses données concernant les caractéristiques morphologiques, la croissance, les déplacements, les cycles d'activité (alimentation, mue, reproduction) etc. L’exploitation de ces données venant d’être initiée, la raison d'être de ce site est la mise en ligne progressive des résultats obtenus. |